Nous étions chez la fleuriste.
Les fleurs soudain noires, blanches, grises,
avaient la feuille triste.
Pascal est parti avec toutes les couleurs
pour un coin de Paradis
Et nous sommes revenus avec un gros bouquet de pleurs.
En clin d'oeil à Pascal, je reposte , ci-dessous, ces quelques mots écrits en 2005...
Presque midi, on traine un peu. les matins sont frais. Les petits déjeuners n'en finissent pas avec nos visiteurs.
Le courage nous prend. Nous filons chez "Magis".
L'atelier est à Meyrals, le village d'à coté. La galerie est ouverte ; on ne frappe pas chez Magis ; on entre !
Il y a des toiles partout, les siennes, celles d'autres artistes, des statues, des cendriers (L'artiste fume) et on parle , on regarde, on reparle, des couleurs, un peu de la technique,. On écoute... nous ne sommes pas trop pointus. On aborde les vins, on participe un peu plus. De restaurants et puis de sculptures. On revient sur les toiles que nous avions connues il y a deux ou trois ans, rouges, très rouges, de l'ancien atelier, de la lumière qui emplit maintenant les lieux, et encore un peu des restaurants. Pascal Magis ne sait pas s'arrêter, il partage, il donne, des anecdotes, des rencontres, des échanges. Déjà plus de 13 heures. On n'arrive pas à partir.. On essaye de choisir une oeuvre qui irait bien chez nous...enfin presque toutes ...
promis, juré, un jour on se décidera... ça y est nous partons. Nous passons devant la galerie du domaine perdu. la porte est ouverte...on résiste.