Si les couleurs sont là, sous tous les formats, à faire exploser la bonne humeur, elles ne feront pas chauffer le réveil matin ; la Galerie ouvre l’après-midi, à partir de 15 heures !
Céline ou Lilou auront un grand plaisir à vous y accueillir.
Pascal a trempé les rayons du soleil dans les bleus du ciel et les rouges flamboyants d’un potron minet. Ses tableaux vous prennent par la main et vous entrainent. A vous de choisir le chemin de l'évasion.
A Carlux (Périgord noir), il a fallu que DOISNEAU y passe pour que la gare demeure.
La gare a bénéficié d’une très belle restauration ( meilleure que celle des buffets SNCF) en tenant compte des récents apports technologiques. Elle est adaptée aux personnes à mobilité réduite.
E t puis, et Surtout, et Encore, c’est gratuit ! ( Si ! si ! ).
Les photos de vacances de et par Doisneau en Dordogne y sont affichées sous tous les formats et la qualité est bonne.
Une exposition temporaire met à l’honneur un artiste local.
En ce moment, Alain Carrier, affichiste sarladais de renom, nous a tout simplement émerveillés.
Le personnage, 95 ans et toujours bon pied bon œil y explique, au travers d’une vidéo, son parcours, ses rencontres. D’abord avec Marius Rossillon (alias O’ Gallop, le père de Bibendum qui vivait à la Roque Gageac puis celle de Paul Colin, parmi les meilleurs afichistes du moment, qui ont décidé de sa carriere . Puis Paul Éluard, Georges Simenon, Henry Miller ou encore André Malraux qui passaient prendre un verre au Café du palais, le Flore de Sarlat, dont les parents d’Alain Carrier étaient les tenanciers ….
Résistant dès son adolescence, il est resté engagé auprès des œuvres humanitaires. Trait de crayon , trait de génie, trait d’humour incisif, trait parfois noir selon les thèmes.
C’est à voir, à découvrir, à apprécier, jusqu’au 31 août 2019. Sinon, prenez un billet d’entrain pour une prochaine exposition, cela vaut réellement la peine !
La présentation d’un nouvel artiste dans une galerie d’art contemporain est à la fois un évènement attendu et redouté.
Vernissage : Le frisson de la découverte ? le regret de l’incompréhension ? la douleur de la déception ? tout se mêle un moment puis on franchit la porte et là…
François Mendras expose.
Regard à gauche, à droite, au fond. On survole les têtes connues. On accroche sur une oeuvre, on en zappe d’autres. Pause . .. à la recherche du style Mendras.
On revient au point de départ. Poignées de main. Bises. Les yeux en vadrouille sur les mûrs de la galerie.
Abstrait. Figuratif. Géométrique. Mangas. La palette de l’artiste est large. De la couleur ; ça soulage !
Le frisson de la découverte l'a emporté rempli toutefois de questionnements. Frêles hésitations d’une première fois , peut-être?….
Le talent et l’humour des galeristes ne s’arrête pas là puisqu’ils ont également invité Markus Hofer, ce sculpteur-designer autrichien et sa vision personnelle des objets si nous entourent. Malgré son nom, les œuvres de Markus sont payantes !
Markus Hofer
Et puis , sans perdre la tête, rentrez dans la grande galerie ! Michel Danton , artiste peintre, y expose ses dernières œuvres. Des tableaux d’une grande fraicheur (toujours la canicule !). Un travail minutieux de pièces découpées, peintes, cousues entre elles, souvent sur de vieux papiers…. ce passionné des mots les transforme en œuvre d’art.
Michel Danton
Trois artistes à retrouver ou à découvrir. Bruno Lajoinie se fera un plaisir de vous accueillir, de vous ouvrir sa bibliothèque dédiée aux artistes, ou tout simplement de vous entretenir sur l'art, sa passion !
L’exposition se termine le 30 juillet 2019…
C'est ouvert tous les jours de 10 h à 12 h30 et de 15 h à 19 h
Il vous faut donc y aller ! à pied, en vélo, à cheval ou en trottinette… c’est possible ! (bien sûr, avec la SNCF tout est possible -vieux slogan -). Mais surtout grâce à la nouvelle voie verte (et véloroute) qui a remplacé le chemin de traverses et relie Sarlat à Cazoulès.
A la gare de Carlux-Doisneau, vous y découvrirez la rénovation de l’établissement maintenant dédié au photographe ROBERT DOISNEAU.
une salle d'exposition
Doisneau, son épouse et ses amis y ont passé des vacances en 1937 et y sont revenus de nombreuses années. Descentes de la Dordogne en canoë, marchés locaux, promenades, quelques photos commerciales pour un fabricant de foie gras… le Rolleiflex en bandoulière.
Une soixantaine de photos sont exposées dans une première salle. Dans une autre, un labo photo y est reconstitué (version moderne, digitalisée, toutefois) . On peut manipuler et qui sait, un nouveau talent va s’y développer ?
Le labo photo
Une troisième salle est dédiée à un artiste contemporain. En ce moment, c’est Loic Mazalrey qui s’affiche. Photos couleurs de la ruralité tarnaise. Une vidéo montre le couple d’agriculteurs qui est photographié dans leur vie de tous les jours. Les poules. Quelques vaches traites à la main dans des seaux en fers blancs, piscine à bactéries et abreuvoirs des chats. La tuaille du cochon. Des petits champs afin de faire pousser le blé pour les animaux. Une France loin, très loin de la vie normalisée d’aujourdhui. La vidéo est sublimée par la chanson de Nadau « los de qui cau» … ces gens qui sont peu souvent dans le journal ; rien qu’une fois pour venir au monde, et une autre fois pour plier ».
A ne pas louper ce vendredi 28 septembre 2018 sur France 5 :
Emission sur le sarladais et Meyrals !
Quand le Domaine perdu a les honneurs de France 5
Les 26 et 27 juin derniers, l’équipe de « La Maison France 5 » posait ses valises en Périgord noir. Les séquences filmées à cette occasion ont été montées pendant l’été et seront diffusées ce vendredi 28 septembre, à partir de 20h50, dans une émission consacrée en intégralité à Sarlat et sa proche région.
Au sommaire de ce nouveau numéro, présenté comme toujours par le charismatique Stéphane Thebaut, figure une visite du Domaine perdu. Si les caméras promènent un regard tendre et inspiré sur le jardin et la galerie, elles s’attardent surtout sur la résidence d’artistes venue récemment compléter le site : L[oft] 319, un appartement multifonctionnel qui – lorsqu’il ne sert pas de logement et de lieu de travail aux plasticiens – peut se transformer en gite ou en espace de monstration.
En espérant que vous serez nombreux devant votre petit écran vendredi soir !
ARNO, dix années de complicité avec le Domaine Perdu de Meyrals ! Dix années de découvertes, d’originalités, d’amitié.
De quoi donner un titre à une exposition ! C’est ce qu’on fait Bruno et Chrystel Lajoinie au Domaine Perdu de Meyrals ( Dordogne).
Le pinceau trempé dans le bleu de la baie de Naples, les collines ensoleillées de Pausilippe, et puis aussi, deux personnes farnientant sur des transats …. Un baigneur… une villa contemporaine…
Arno peint sur site. Il a abandonné liants et solvants chimiques. Place à l’œuf (technique de la tempera à l’œuf) qui donne des couleurs éclatantes et, bien sûr, naturelles !
Aucune information n’a filtré quant aux temps de cuisson !
Sa technique a sensiblement évolué. L’étude des volumes semble avoir remplacé la recherche du détail.
Une trentaine d’œuvres plus anciennes peuvent être consultées. Il suffit de le demander à Bruno qui se fera un immense plaisir à vous montrer l’évolution de l’artiste.
ARNO, un artiste à connaître, à rencontrer, à apprécier !
Le Domaine Perdu est ouvert de 10 à 12h30 et de 15 à 19 h jusqu’au 30 septembre 2018
Samedi 04 août 2018. Il fait chaud. Très chaud. Et il y a du monde , beaucoup de monde pour le vernissage de la double exposition des artistes ARNO et TITUS-CARMEL au Domaine Perdu de Meyrals.
ARNO, on le connait un peu. On aime l’homme et apprécions son travail. Cela fait dix ans que Chrystel et Bruno Lajoinie proposent régulièrement ses toiles. Cette fois, le bleu de la mer est là pour nous rafraichir. Des grands formats, des petits aussi avec des bonhommes, plutôt des silhouettes. ARNO raconte Naples, le sulfureux Vésuve, l’aire industrielle décrépite….
TITUS-CARMEL, nous ne le connaissions pas. On le dit sans honte ! Par contre , nous connaissons Georges Papazoff, peintre et écrivain ( encore un , Bruno !). Aucun rapport me direz-vous. Ben non, aucun rapport… quoique… Georges Papazoff est décédé à Vence où vient de se terminer une belle exposition de TITUS-CARMEL.
Revenons au vernissage, puisqu’il s’agissait d’un vernissage.
Viornes et Abords
Dès l’entrée dans la galerie, on est comme soufflé, soulevé par les deux grandes toiles accrochées à gauche ! On y retrouve un des thèmes de la préhistoire ; mains positives et négatives accrochées aux parois. Lumineuses. Témoins d’une présence. D’une histoire. 15 ou 30 000 ans plus tard, toujours le même besoin d’expression ! la beauté simple. ( j’en profite pour vous recommander la lecture du livre de Marcel Jullien ; COMBARELLES) .
Après un moment d’émotion, on poursuit la visite. Différents supports, toiles, papiers, gravures, découpages. Toujours ces signes, ces bâtons. Point de gloses. Point de traductions. Comme dans nos grottes. On s’interroge. Se pourrait-il que … On admire.
Bruno Lajoinie rassemble les invités pour la traditionnelle présentation de l’exposition. Nous apprend que son premier achat artistique était une gravure de Gérard TITUS-CARMEL ( lui, il le connaissait !), nous raconte le peintre, l’écrivain, le poète…
L'homme qui marche ...
Gérard TITUS-CARMEL dédicace l’ouvrage réalisé par Claudine Cohen et Romain Bondonneau « Anthologie de la préhistoire littéraire » -SEDIMENTS 7 – Les grands cahiers Périgord Patrimoines- illustré par l’artiste dont je reparlerai un peu plus tard !
Dédicace
… et Chrystel offre des rafraichissements bien venus à l’assemblée conquise par la haute qualité de ces deux très belles expositions.
Le Domaine Perdu est ouvert de 10 à 12h30 et de 15 à 19 H jusqu'au 30 septembre
Pour fêter cet anniversaire et cette …belle complicité, l’espace Chrystel Anthéo propose du 4 août au 30 septembre 2018 une exposition composée d’une vingtaine d’œuvres récentes de l’artiste.
Des peintures sur toile et sur bois, aux dimensions diverses, qui célèbrent encore et toujours ce sud de l’Italie où l’artiste parisien vit depuis bientôt 15 ans.
Reconnus précocement alors qu’il était à peine sorti de l’adolescence, le talent et la maîtrise technique d’Arno Boueilh arrivent aujourd’hui à maturité : son pinceau n’a pas son pareil pour restituer la beauté hallucinante du golfe de Naples, avec ses îles magiques (Capri, Ischia, Procida...) et ses pourtours envoutants (des collines résidentielles du Pausilippe à la côte amalfitaine). Respectueux de la tradition tout en étant pleinement ouvert à la modernité (comme en témoigne notamment son attirance pour les constructions contemporaines et les sites industriels), Arno Boueilh frappe par la singularité de son regard et par l’assurance de son geste. Gageons qu’il ne tardera pas à s’inscrire parmi les grands paysagistes de son temps.
Parallèlement aux œuvres constituant l’accrochage, une trentaine de peintures plus anciennes pourront être montrées sur simple demande.
Vernissage en présence de l'artiste le samedi 4 août, à partir de 18h00.
Le Domaine Perdu ouvert de 10 à 12h30 et de 15 à 19 H jusqu'au 30 septembre
Elle a repris ses quartiers d’été à Cadouin après avoir hiverné à la Nouvelle-Orléans .
Elle a rapporté sa passion pour la musique de là-bas et propose un 5 à 7 tous les mercredis avec un ou plusieurs musiciens. C’est décontracté, de qualité…et gratuit ainsi que les boissons rafraichissantes.
Nous y avons écouté Michel Herblin à l’ harmonica, et Guillaume Wilmot, piano jazz.
l'atelier en musique
Le semaine passée, c’était Denis Cook ( Blues- guitare et chant)
Une occasion pour découvrir la nouvelle série de tableaux dédiés à Joséphine Baker.
Dans un coin de l’atelier, j’ai découvert le tableau qui servira d’affiche au concert organisé par la radio locale WOZ ! on y reconnait Doreen, à la clarinettiste ainsi que d’autres musiciens louisianais.