Un saut dans le Lot et Garonne, à la limite de la Dordogne, à l’occasion de la foire aux potiers…
Nous sommes arrivés très tôt et n’avons vu que des tréteaux vides !
Pas de pot pour la foire … de là vient probablement l’expression « ne pas avoir de chance ! »
Tant pis, Saint-Avit de Biron ; nous voilà ! A ne pas confondre avec Saint-Avit Sénieur et son excellent restaurant « La Table de Léo » ni Saint-Avit de Vialard ou Saint-Avit Rivière ( Dordogne). A croire que tous ces villages sont nés l’année des « A » !
Saint-Avit fut fait prisonnier durant la bataille de Vouillé et conduit à Paris par les soldats de Clovis. A sa libération, il prit l'habit monastique dans le Poitou puis mena une vie de solitaire en Périgord et à Ruffec.
Ce tout petit bourg à rue unique qui serpente en grimpant fût un haut lieu avant la Révolution puis a décliné doucement. Lacapelle Biron ayant repris le relais à quelques kilomètres.
Les maisons en pierres ocres sont sorties des ronces et des orties ces dernières décennies. La naissance de Bernard Palissy (XVI e siècle) dans l’une d’elles est probablement la cause de leur restauration. Palissy, Vous savez, c’est le gars qui a brulé ses meubles pour alimenter son four à céramique. Un musée se réfugie dans sa maison natale (ouvert l’après-midi).
L’église est dans son état d’origine. Quelques fresques très abimées recouvrent les murs. Le dallage en pierres humides usé des pas des fidèles a dépassé le temps de la garantie décennale.
Les fonds baptismaux de l’église romane du 13e siècle , classée monument historique, ont probablement ouvert la porte de la chrétienté à Bernard Palissy.
Le château de Biron, tout proche, vaut la visite … et l’histoire des Biron est passionnante !