CHRISTOPHE est venu crier Aline hier soir au centre Culturel de Bergerac...
Seul au piano, aux synthétiseurs aussi, un peu à la guitare et même à l'harmonica. Une guitare acoustique, deux électriques ( dont une Del Rey !) attendent sur scène ...
Il crie certes moins fort qu'il y a 50 ans mais toujours les mêmes belles mélodies, des harmonies qui nous portent.
Malgré les 600 ou 700 spectateurs, nous étions comme à la veillée. Christophe nous parle, explique, trempe ses lèvres dans le Jack Daniels.
Christophe nous prend par la main pour remonter le temps.
Une mise en scène et des jeux de lumières qui nous enveloppent dans l'univers du chanteur.
Des tubes, bien sûr, des chansons moins connues, une belle ode à Enzo Ferrari qui se termine par un solo de 12 cylindres.
Christophe nous demande les chansons que nous souhaitons entendre. Des titres partent de tous les coins de la salle.
Le son est doux, enveloppant, puissant sans être fort.
Christophe s'assied à la gauche de la scène. Prend une guitare sèche et chante la non-demande en mariage de Brassens. Le public reprend les paroles. Applaudit fort et longtemps.
Christophe quitte la scène en laissant les synthés prolonger la veillée.
Le spectacle terminé, nous sortons doucement du monde de Christophe, la tête pleine de ses mélodies.
Nous crions Aline en même temps que notre jeunesse.
Ailleurs, dans le monde, d'autres crient Allah en éclaboussant de rouge nos mots bleus.